Video de la trobada del 26-N, fet per Lorie Decung.
Prostitution , ça suffit ! Télédebout était presente à ce rassemblement en voici des images et interviews et ci-dessous le tract d’appel de groupes féministes de Midi-Pyrénées.
APPEL : Féministes, nous dénonçons Clients, Trafiquants, Proxénètes, Prostitueurs, tous ceux et celles qui piègent des femmes, des adolescent-es, des enfants, les déplacent, parfois les vendent et les utilisent comme objets sexuels ; Féministes, nous disons Non à la pénalisation des personnes qui se prostituent, Non à une sexualité masculine dominatrice, Non à la liberté d’agir de ceux qui exploitent, vendent ou achètent des femmes souvent parmi les plus pauvres, pour les mettre à l’étalage de leurs revues, de leurs écrans, des trottoirs, des clubs ou des hôtels-bordels, Non à l’énorme trafic d’êtres humains, Non à tous ceux qui ramassent les bénéfices juteux du système prostitutionnel et de l’industrie du sexe, deuxième chiffre d’affaires du monde ; Féministes, nous affirmons, Non, la prostitution n’est pas le plus vieux métier du monde, elle camoufle seulement le crime premier : le viol des femmes ; Libérons nos corps, nos sexualités ; Construisons d’autres imaginaires. Les violences faites aux Femmes doivent cesser.
Signataires : La Marche Mondiale Des Femmes 31, Le Collectif Midi-Pyrénèes pour les Droits des femmes, Le Collectif Ariège pour les droits des femmes, Le CRI 31.
Explication : Un petit village en Pays Catalan, à la frontière entre l’Espagne et la France, est devenu un énorme LUPANAR. Ce village frontière où les familles françaises viennent nombreuses se ravitailler en alcools et tabac bon marché a ajouté à sa panoplie de consommation le corps des femmes prostituées. Les hommes français viennent de Montpellier, Toulouse, Narbonne, Marseille, etc, se ravitailler en femmes comme une autre marchandise ajoutée à celles des Supermarchés. Pas une route de campagne sans que l’on y trouve une femme, peu vêtue, assise sur une chaise, parfois protégée par un parasol, attendant les voitures et les camions qui passent. La Jonquera est le Paradis des prostitueurs : utilisateurs, proxénètes, mafieux, tout le système prostitutionnel y est rassemblé en toute légalité. La légalisation de la prostitution est une manière de sacrifier la vie des femmes sur l’autel d’une sexualité masculine basée sur la domination et le mépris des femmes. La légalisation de la prostitution ouvre une autoroute de facilités pour le système libéral où tout est à vendre ou à acheter, un système qui convertit le corps des femmes en marchandise. Pour dire : NON à la violence que constitue la prostitution, NON à une sexualité masculine dominatrice, NON à la pénalisation des femmes qui se prostituent, NON à la liberté d’agir de ceux qui exploitent, vendent, ou achètent les femmes des pays les plus appauvris pour les mettre à l’étalage de leurs revues, de leurs écrans, des trottoirs, des clubs, ou des hôtels bordels. NON à l’énorme trafic d’être humains, NON à tous ceux qui ramassent les bénéfices juteux du système prostitutionnel qui représente le deuxième chiffre d’affaires du monde. Signataires : Marche Mondiale des Femmes 31, Collectif droits des femmes Ariège, Collectif Midi Pyrénées pour les Droits des Femmes, Le CRI 31.
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